Art Aborigène d'Australie

Art Aborigène d'Australie


Les aborigènes d'Australie racontent qu'il y a bien longtemps, les humains, les plantes, les astres, les animaux, les lieux étaient en relation intime. Aucun n'était plus important que les autres. Transmise de génération en génération, l'histoire de leurs origines mêle le chant, la danse, la peinture, elle est riche en mythes et légendes.

Pour les Aborigènes d’Australie, chaque homme vient d’un territoire crée par ses ancêtres durant un temps lointain et mythologique : le « temps du rêve ». Il décrit la période ancestrale où les ancêtres ont créé le monde et les lois qui régissent la nature et la société.

L'art aborigène est l'une des formes d'expression culturelle les plus anciennes au monde, remontant à plus de 40 000 ans. Il est riche en symbolisme, en histoire et en spiritualité.

C’est un outil de transmission des mythes et des légendes hors du temps. Il représente souvent un territoire de rêve des temps ancestraux, avec des motifs récurrents qui peuvent représenter une multitude de concepts et d'éléments, tels que l'eau, les paysages, les pistes et les voies de communication.

On trouve deux types de peinture aborigène selon les régions : un art naturaliste représentant des silhouettes et des peintures figuratives au nord du pays, et un art plus schématique dans le centre et le sud du pays, avec beaucoup de motifs géométriques et de symboles.

Les formes de labyrinthe dans l'art aborigène sont bien plus que de simples motifs décoratifs. Elles sont profondément enracinées dans les traditions culturelles et spirituelles des peuples aborigènes, représentant des concepts complexes liés à la vie, à la nature et à la mythologie.

INSPIRATION ABORIGÈNE

 

La terre est absolument cruciale pour les peuples aborigènes, elle est au centre de leur vie matérielle et spirituelle. Très curieuse des cultures du monde, le pays du temps des rêves, permet à l'artiste un voyage vers l’essentiel, en tenant pour référence l’instant présent, la vibration de la planète terre. Sur les traces du Grand Rêve aborigène, sa peinture inspiration aborigène est vivante, vibrante, vibratoire. Elle amène les êtres devant la porte des possibles. Avec la danse de l’esprit, les animaux totem sur fond vibratoire.

Référence:  GRAPH 0015 A Peinture Aborigène

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A la rencontre du peuple du temps du rêve, je me connecte à la terre mère.

Taille : 50cm x 50cm

Référence: GRAPH 0023 A

Cadre vert

L’importance de notre environnement et la préciosité de nos ressources en eau sont incarnées par la grenouille.

C'est l'histoire d'une grenouille dont la cupidité entraîne l'épuisement de toute l'eau des ruisseaux, des lacs et des rivières, ce qui oblige les autres animaux à travailler ensemble pour la voir revenir.

VENDU     Accès à la boutique

Référence: GRAPH 0024 A

Cadre blanc

Porte sur son dos les connaissances et les enseignements de tous les ancêtres.

Un des mythes de l'origine du monde raconte qu'une femme est descendue du ciel et est devenue la grand-mère de tous les humains. Elle a été recueillie par la Grande Tortue qui lui a offert sa carapace en guise de terre d'accueil.

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Référence: GRAPH 0025 B

Cadre marron

Les crocodiles incarnent l'esprit de gens importants et symbolisent la force et les compétences.

L'histoire raconte que l'esprit ancestral Baru, à la suite d'une querelle domestique, eut le dos brûlé par les charbons ardents. Il se transforma alors en crocodile.

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La grenouille

Référence: GRAPH 0023 B

Cadre Blanc   VENDU

La tortue

Référence: GRAPH 0024 B

Cadre blanc VENDU     

Le crocodile

Référence: GRAPH 0025 A

Cadre rose

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Abstration aborigène

Référence: GRAPH 0026 A

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Mythes des Arandas (Extrait du site http://tecfa.unige.ch)

Pour les Arandas, la terre, au commencement, était semblable à une plaine aride, sans collines ni fleuves, plongées dans une obscurité éternelle. Le soleil, la lune et les étoiles étaient encore en sommeil, sous la terre. 

Il n’y avait ni plantes, ni animaux, mais seulement des masses semi-embryonnaires d’enfants à moitié développés, gisant à l’abandon, aux emplacements où se situeraient plus tard, des lacs salés ou des points d’eau. Ces bébés informes ne pouvaient pas devenir hommes ou femmes, mais ils ne pouvaient pas non plus vieillir ni mourir.

En fait, ni la vie ni la mort n’étaient connues sur terre. La vie n’existait déjà réellement que sous terre, sous la forme de milliers d’êtres surnaturels encrées, qui avaient existé de toute éternité ; mais même eux restaient encore plongés dans un sommeil éternel.

Enfin, ces êtres surnaturels sortirent de leur sommeil et franchirent la surface du sol. Leurs lieux de naissance furent imprégnés de leur vie et de leur puissance. Lorsque le soleil surgit à son tour, la terre fut inondée de lumière. 

Les Êtres surnaturels, qui avaient été enfantés par leur propre éternité, présentaient des formes et des apparences variées. Certains se présentèrent sous l’aspect d’animaux : kangourous ou émeus ; d’autres furent des hommes et des femmes aux formes parfaites. Chez la plupart de ces êtres surnaturels, il y avait un lien extrêmement étroit entre les éléments animaux ou végétaux, d’une part, et les éléments humains, d’autre part. Par exemple, les êtres surnaturels zoomorphes pensaient et agissaient d’ordinaire en humain ; réciproquement, les êtres anthropomorphes pouvaient se métamorphoser à volonté en animal auquel ils étaient indissolublement liés. 

Ces Êtres surnaturels que l’on appelle « ancêtres totémiques », se mirent à parcourir la surface de la terre, donnant au paysage de l’Australie centrale son aspect actuel. 

Certains d’entre-eux jouèrent le rôle de héros civilisateurs. Ils découpèrent la masse que constituait alors l’humanité de façon à en dégager des individus, encore à l’état d’embryons ; puis ils coupèrent les ligaments joignant leurs doigts de mains et de pieds et leur ouvrirent les oreilles, les yeux et la bouche. D’autres héros civilisateurs apprirent aux hommes à fabriquer des outils, à allumer le feu et à cuire les aliments.

Lorsque tous ces êtres surnaturels nés de la terre eurent terminé leurs travaux et achevé leurs pérégrinations, une lassitude insurmontable s’empara d’eux. Les travaux qu’ils avaient accomplis avaient complètement épuisé leurs forces. Ils retombèrent donc dans leur sommeil d’origine, et leur corps soit disparurent dans le sol, soit se métamorphosèrent en rochers ou en arbres.

Comme leurs lieux de naissance, les lieux de leur disparition furent considérés comme sacrés, et ils portèrent le même nom, « pmara kututa ». Seuls les initiés peuvent approcher de ces deux sortes de pmara kututa, et encore uniquement lors de cérémonies particulières.

Le reste du temps, il faut s’en tenir écarté sous peine de mort.


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